Nous voyons le lien direct entre les guerres et ce qui se passe aux frontières : du déplacement des personnes qui cherchent à fuir les territoires assiégés, à la discrimination entre ceux qui ont un accès direct à la forteresse Europe et ceux qui sont systématiquement rejeté.e.s, à la responsabilité des entreprises militaires – celles-là même qui conçoivent et vendent des technologies de surveillance et de contrôle qui sont ensuite testées sur les corps de ceux qui franchissent ces frontières.
Nous souhaitons attirer l’attention sur le lien étroit et direct entre les guerres et ce qui se passe aux frontières. La nécessité capitaliste récurrente de la guerre impérialiste, déployée pour défendre son ordre et pour contrôler constamment marchés et ressources, oblige des millions de personnes à fuir et à traverser les frontières. En outre, les États définissent par la répression et le contrôle l’étendue de leur territoire, en intégrant ou en rejetant des personnes, en fonction de leurs propres besoins économiques, encadrés par un discours classificatoire raciste. Le buisness techno-militaire privée exploite constamment les conséquences de la partition des territoires pillés et colonisés, expérimentant sur les corps de ceux qui traversent les frontières ses innovations macabres de contrôle et de surveillance.
Ces trois jours seront fait de moments d’échange de pratiques, de perspectives et de mobilisation.
Il sera possible d’être hébergé.e dans la ville pendant la durée de l’événement. Réapproprions nous des espaces de la ville !
Prends ta tente, et si tu peux, laisse ton chien à la maison !
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