Actuellement, 261 caméras [1] sont braquées sur les rues de la Ville, soit une couverture de 10% de l’espace public.
En 2014, il y en aura 394. 15 nouvelles seront installées dans le Parc du Sergent Blandan, 37 verront le jour sur le défilé des Rives de Saône (de Confluence à la passerelle Saint-Vincent), 4 à Debourg, 5 sur l’esplanade François Mitterrand (Hôtel de Région), 15 dans le quartier des Etats-Unis, 13 à Mermoz et 44 sur la Presqu’île.
La Ville de Lyon précise que depuis 2003, un Collège d’éthique est mis en place. Il s’agit d’« une instance de consultation chargée de vérifier que les conditions d’exploitation et les procédures de conservation, de communication et de destruction des données ne contreviennent pas aux Principes Généraux du Droit et ne soient pas attentatoires aux libertés publiques et individuelles. » Cette mission permet également aux habitants qui estimeraient avoir subi un préjudice dû à la vidéoprotection de se retourner vers le Collège d’éthique qui examine leurs doléances de façon indépendante. Depuis sa création, l’instance n’a reçu aucune plainte.
Source : MLyon
Autant de caméra à venir ajouter sur Lyon.sous-surveillance, le projet de cartographie collaboratif de la vidéosurveillance lancé sur Rebellyon et effectif depuis cet été.
Lire aussi : Comment Lyon veut faire de la vidéosurveillance « éthique » (Rue89Lyon) :
Qui contrôle ceux qui nous surveillent ? Lyon a été l’une des premières villes à mettre en place un « collège d’éthique » chargé de vérifier que la vidéosurveillance en place ne soit pas « attentatoire aux libertés » en application d’une « charte d’éthique de la vidéoprotection » (nouveau terme consacré). Un dispositif non-contraignant « fondé sur la confiance ».
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