Soutenons les travailleurs grévistes de la SNCM qui luttent contre la décision du gouvernement de privatiser leur entreprise et contre les licenciements massifs qui les attendent, et qui ne font que se défendre en se réappropriant leur outil de travail qui serait bradé à des spéculateurs boursiers, par copinage au sein du gouvernement [1]. C’est aussi par copinage que le Crédit Lyonnais a été géré après sa reprivatisation, ce qui n’a pas empêché les contribuables de payer une somme faramineuse pour boucher son fameux trou, alors que le Crédit Lyonnais était redevenue une banque privée !
Refusons toute cette répression policière armée qui s’abat sur les mouvements sociaux, et sur les plus faibles. Exigeons que les quatre marins de la SNCM, mis en garde à vue à Toulon, soit libérés sans aucunes poursuites, ainsi que les deux employés du port de Marseille.
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