Journaliste au Monde, Hervé Kempf est l’auteur de trois livres majeurs.
Dans Comment les riches détruisent la planète (éd. Seuil, 2007), il insiste sur la nécessité de relier écologie et questions sociales. Il y montre que ce sont les riches, qui par leur désir d’avoir toujours plus, entraînent les autres dans une course à la consommation inutile et dangereuse pour la planète. Ce sont donc eux qu’il faut combattre.
Dans Pour sauver la planète, sortez du capitalisme (éd. Seuil, 2009), Hervé Kempf s’interroge sur les voies possibles pour sortir de notre modèle actuel. Il suggère des mesures comme la sobriété énergétique (plutôt que les éoliennes), le blocage des hauts salaires (plutôt que des taxes pour tous), la baisse de la consommation de viande (plutôt que l’agriculture intensive), le développement d’une économie coopérative (plutôt que la capitalisme vert)…
Dans son dernier ouvrage L’oligarchie, ça suffit, vive la démocratie (2011), il nous met en garde contre le risque que la crise écologique mène à un régime autoritaire qui agirait pour notre bien, serait le seul à avoir une vue globale et justifierait le maintien en place des classes dominantes actuelles. Il faudrait donc arriver à véritablement « penser globalement, agir localement ». Cela suppose de redéfinir un cadre démocratique et dans celui-ci, on peut s’interroger sur la place que peuvent jouer les multiples initiatives nées dans l’économie solidaire, les associations ou les groupes informels.
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