La répression s’abat à nouveau sur le peuple marocain, rappelant les sinistres années du règne de Hassan II. Lors d’une récente allocution, le roi Mohamed VI vantait pourtant les « acquis démocratiques » de son pays.
Or, depuis le 1er mai 2007, les arrestations et les condamnations se multiplient, preuve qu’il y a loin des paroles à la réalité des faits. La liberté d’expression n’existe toujours pas, dans un même pays où toute revendication est interdite dès lors qu’elle met en cause l’autorité royale. Suite aux arrestations du 1er mai, les condamnations de militants sont chaque fois alourdies par les Cours d’appel.
Mohamed Yousfi , membre d’ATTAC Maroc, secrétaire général du groupe local de Beni Mellal a été condamné en appel à 1 an de prison ferme avec Abderrahmane Aji, Abass Abassi, Mohamed Fadel, Timor Aziz, Amrar Ismail, Nabid Cherki, Brahim Ahensal, Abdelkbir Rabaoui et Mohamed Bougrine, âgé de 72 ans, condamné en appel à trois ans de prison. Tous sont membres de l’AMDH (Association Marocaine des Droits Humains). Mais aussi : à Agadir, El Mehdi El Berbouchi, 19 ans, syndicaliste ouvrier agricole et Abderrahim Karrad, 25 ans, ont été condamnés à 2 ans de prison ferme et 10.000 dirhams d’amende. Cinq militants de l’AMDH et de l’ANDCM (Association Nationale des Diplômés Chômeurs du Maroc) de Ksar El-Kebir ont été condamnés en appel à 4 ans de prison ferme.
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