Après une escale à Tirana, ils sont arrivés à Pristina le 7 décembre. Là, ils ont été récupérés par
la Minuk qui les a aussitôt conduit à Orahovac, justement là où ils
ne voulaient absolument pas aller !
Ils se sentent réellement en danger !
La grand-mère paternelle a finalement, au bout de quelques jours, accepté de
les loger. Ils sont donc maintenant à l’abri du froid. Mais ils ont
si peur, qu’ils ne sont toujours pas sortis. Les enfants pleurent, réclament
leurs copains et la France. Ils ne parlent que très peu l’albanais.
Un journaliste français indépendant actuellement sur place est allé les
voir plusieurs fois.
Le réseau « Éducation Sans Frontières » est en contact avec eux presque tous les jours et leur faisant passer des habits et un peu d’argent.
Un appel national pour exiger la protection de la famille et leur
retour est en cours de signature auprès de personnalités qui s’engagent
à suivre le dossier.
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