A l’avant des manifestations lyonnaises, un consensus est là : nous sommes trop gentil·les. Il pourrait se passer quelque chose ce jeudi, il ne manque plus que l’étincelle. Et si pour une fois nous sortions des sentiers battus, pendant ou après le parcours, un jour de grève ? Et si nous allions enfin simultanément la grève et les méthodes de manifestation des Gilets Jaunes, certaines personnes trembleraient de nouveau comme ce fut le cas il y a plus d’un an. Le contexte semble propice : l’expérience apportée par le mouvement des Gilets Jaunes et la rancœur des syndicalistes contre un gouvernement qui semble prêt à ne rien lâcher. N’attendons rien de ce dernier, ne comptons que sur nous-mêmes, nous ne le ferons lâcher qu’en l’effrayant jusqu’aux tripes et en brisant ces derniers remparts. Les gens au bord de crever et qui n’ont plus rien à perdre sont prêts à tout.
>1er mai à Lyon : la police a-t-elle le droit de tabasser les manifestants jusque dans les immeubles ?
Comme souvent lors des 1er Mai à Lyon, la police a été particulièrement violente. En s’introduisant cette fois dans les parties communes d’un immeuble pour tabasser des manifestant-es, elle a encore repoussé les frontières de l’arbitraire policier.
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