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Guilherme Hauka-Azanga, père de famille angolais est menacé d’expulsion imminente vers un pays où sa vie est en danger en raison de ses combats pour la défense de la minorité ethnique à laquelle il appartient.
Monsieur Hauka-Azanga a en effet quitté son pays en 2002 après avoir échappé au massacre de tout son village, auquel sa mère et sa fratrie ont succombé. Ne pouvait emmener sa compagne et leurs cinq enfants hors du pays, il les a confiés à une autorité religieuse, alors qu’il choisissait comme terre d’asile la France, où il espérait pouvoir faire venir sa famille.
En 2004, sa compagne angolaise a été tuée par balle et ses deux plus jeunes enfants ont disparu. Les trois aînés, dont l’un déjà majeur et le deuxième qui le sera dans moins d’un an, vivent aujourd’hui au Congo, au sein d’une famille d’accueil catholique. Monsieur Hauka-azanga est en contact régulier avec eux et leur envoie régulièrement un mandat.
Il vit depuis cinq ans avec Madame Maweté avec qui il a deux enfants, Gaël trois ans, et Dorcas quinze mois, et dont il élève aussi les deux filles aînées.
N’ayant pu présenter à temps les documents nécessaires, ses demandes d’asile et ses recours ont été rejetés, et les autoritées ont à plusieurs reprises essayé de l’expulser.
Les péripéties des ces expulsions jusqu’à maintenant échouées grâce aux soutiens et à la solidarité dont bénéficie Guilherme Hauka-Azanga.
Ce que nous demandons, toutes et tous, c’est le simple respect de la Charte internationale des droits de l’enfant ratifiée par la France en 1990. Les deux enfants de Guilherme Hauka-Azanga sont nés en France, où ils vivent légalement avec leur mère : n’arrachez pas leur père à ces deux enfants !
Guilherme Hauka-Azanga satisfait aux conditions du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile : régularisez Guilherme Hauka-Azanga et laissons enfin cette famille vivre en paix !
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