Mieux vaut quitter le navire tant qu’on est encore plein !

915 visites

Grève ou crève !

Le capitalisme fonctionne comme les montagnes russes, comme les montagnes russes une fois qu’on monte on redescend, jusqu’à l’arrêt total. Ainsi après avoir pendant plusieurs siècles feint que ce système, qui abime les nôtres, pouvait encore durer, nous vivons en ce moment la fin de l’attraction du capitalisme.

Grève ou crève !

Le capitalisme fonctionne comme les montagnes russes, comme les montagnes russes une fois qu’on monte on redescend, jusqu’à l’arrêt total. Ainsi après avoir pendant plusieurs siècles feint que ce système, qui abime les nôtres, pouvait encore durer, nous vivons en ce moment la fin de l’attraction du capitalisme. Entre décembre 2011 et juillet 2012, nous allons au regard, de la dégradation des marchés financiers et de la mondialisation du marché de la dette, vivre l’une des pires crises du capitalisme. Le mot crise emprunté, du grec KRISIS, est un terme médical qui correspond au moment ou le médecin évalue si le patient va rester en vie, ou mourir.

Les sursauts de révolte en cours un peu partout sur la planète ne sont que les premières averses d’une tempête qui n’a pas finit de nous éclabousser. Alors que depuis 2008 des millions de personnes sont chaque mois expulsées de leurs logements parce qu’elles ne peuvent plus rembourser les sommes astronomiques que leurs réclames les créanciers, c’est aujourd’hui les ménages un peu plus aisés, la « classe moyenne », qui ne peuvent plus payer leurs factures. Les conséquences se font déjà ressentir en Espagne, en Grèce, en France...

Dans le centre de l’Espagne c’est plusieurs installations de la ville d’Albacete, qui se sont retrouvées plongées dans le noir après une coupure électricité du fournisseur en réaction à des factures impayées. En effet les clients de la compagnie d’électricité Iberdrola, l’un des premiers fournisseurs d’électricité espagnol, cumulent une dette de plusieurs millions d’euros liées à des factures qu’ils ne peuvent plus payer. En Grèce se sont des milliers de personnes qui vont être virées comme des mal propres dès le mois de décembre parce que le capitalisme exige d’eux qu’elles se saignent pour le sauver.

Imaginez-vous, ou peut être le vivez vous déjà aujourd’hui, privé d’un accès à votre banque pour retirer vos derniers euros, licencié comme des milliers de personnes en moins de trois semaines, parce que vous faites parti des 10 000 personnes tirées au sort dans cette putain de loterie auquel vous n’avez jamais décidé de participer. Pas de quoi payer les soins aux enfants de toute manière ils ont licenciés le 1/3 des personnels médicaux, pas de quoi acheter un cartable à son gosse de toute manière l’école a été fermé parce qu’il faut économiser. Pas de quoi payer ces factures, de toute façon EDF vous a envoyé l’huissier. Pas de quoi se changer les idées devant un bon film parce que l’huissier est passé et qu’il vous a tout piqué.

Brefs le crack est là, permanent, et il ne va pas faiblir. Tout les ingrédients sont désormais réunis pour que leurs système s’effondre pour de bon. Les derniers traders affirment avec cynisme qu’il y a dans ces temps de crise beaucoup d’argent à se faire. Le derniers repas du condamné auquel même Troy Davis n’a pas eut droit.

Pour refuser d’être une fois de plus les bouffons de cette grande mascarade. Il faut prendre les devants, leur montrer les crocs, leur faire voir que nous n’avons pas besoin d’eux, pas besoin d’attendre leurs foutus signaux pour retirer notre argent, pas besoin d’espérer que ces bâtards fassent un geste en renflouant nos crédits. Le capitalisme n’a jamais voulu Nous sauver, il veut se sauver lui même. Qu’il crève ! Maintenant et comme toujours c’est Nous contre Eux !

Dès aujourd’hui et pour les mois à venir, refusons l’austérité en allant tous retirer notre argent, avant de devoir se battre à l’entrée des banques comme se fut le cas en Argentine en 2001 ! Il est maintenant certains que la Grèce ne passera pas l’hiver, qui dit la Grèce dit l’Italie, le Portugal, la France....
Refusons d’être les dindons de la farce qu’ils nous préparent gaiement !
Refusons d’être les pigeons qu’ils ont toujours voulu qu’on soit !
Refusons de payer nos impôts, nos factures, nos loyers, nos courses.
Refusons de payer, dès maintenant et pour longtemps :


- Ne payons plus de loyer !
- Ne payons plus de facture !
- Ne payons plus d’impôts !
- Ne payons plus nos amendes !
- Engorgeons l’administration judiciaire du trésor !

Et comme nous l’annonce aujourd’hui le chef de la banque d’Angleterre,
quittons le navire avant qu’il ne coule !

Il l’a dit :

LONDRES (AP) — Le gouverneur de la Banque d’Angleterre a estimé jeudi que le monde affrontait peut-être la plus grave crise économique de son histoire. L’institution va injecter 75 milliards de livres (86 milliards d’euros ; 116 milliards de dollars) de liquidités dans l’économie britannique, fragilisée par la crise de la dette dans la zone euro.
Mervyn King a déclaré sur la chaîne Sky News que cette crise était la plus grave depuis celle des années 1930, « sinon (la plus grave) jamais vue », ajoutant sur la BBC que l’économie mondiale ralentissait « beaucoup plus vite qu’on ne le pensait il y a encore quelques mois ».
La Banque d’Angleterre a annoncé jeudi l’injection de 75 milliards de livres supplémentaires de liquidités dans l’économie britannique, qui souffre de la crise de la dette dans la zone euro, même si le Royaume-Uni ne fait pas partie des 17 pays du bloc de la monnaie unique.
Le programme de rachat d’actifs avait permis d’injecter 200 milliards de livres entre mars 2009 et janvier 2010 dans l’économie britannique pour aider le pays à sortir d’une profonde récession. AP

A demain

A.

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Publiez !

Comment publier sur Rebellyon.info?

Rebellyon.info n’est pas un collectif de rédaction, c’est un outil qui permet la publication d’articles que vous proposez. La proposition d’article se fait à travers l’interface privée du site. Quelques infos rapides pour comprendre comment être publié !
Si vous rencontrez le moindre problème, n’hésitez pas à nous le faire savoir
via le mail contact [at] rebellyon.info