Le préfet du Rhône prend le parti de la répression dans l’occupation de l’ancien musée des télécoms ;
Grève et rassemblement contre la privatisation du projet de fusion ANPE et ASSEDIC ;
6ème jour de grève perlée à la Caisse d’Allocations Familiales.
En effet, de dimanche à mardi, près de deux cents personnes ont occupé l’ancien centre téléphonique Burdeau devenu musée des télécommunications, abandonné depuis 2002, pour en faire un espace public de rencontre et résistance. Il était vraiment scandaleux de laisser à l’abandon et de ne pas mettre à la disposition des Lyonnais ce magnifique lieu situé au dessus du tunnel de le rue Terme, sur trois étages, avec de grandes salles manquant terriblement à Lyon, d’autant plus qu’il n’y avait pas de nuisances sonores pour le voisinage. Mais le préfet Gérault, ami de Sarkozy, a préféré la répression et que ce lieu retourne à l’abandon. De nombreux étudiants dans le mouvement de lutte contre la privatisation de leurs universités à Lyon étaient présents au sein de cette occupation, mais il y avait aussi de nombreux habitants du quartier, ainsi que de l’agglomération lyonnaise, très déçus...
- Grève et rassemblement contre la privatisation du projet de fusion ANPE et ASSEDIC
Il y eu aussi ce mardi 18 décembre la grève intersyndicale (CGT, SNU, FO, SUD) des personnels syndiqués et non-syndiqués des ANPE et des ASSEDIC avec un rassemblement devant l’hôtel de ville et l’occupation de l’agence ANPE Opéra située rue de la Ré. En effet le projet du gouvernement de fusion ANPE/ASSEDIC est un grand danger pour les intérêts des demandeurs d’emploi et des salariés, en organisant la privatisation du Service Public.
Ce serait une nouvelle institution de droit privé. Elle supprimerait les garanties collectives d’égalité, de neutralité propre du service public. De deux institutions chargées pour l’une d’indemniser et pour l’autre de conseiller, on passerait à un organisme unique de contrôle et de coercition, à la fois juge et partie, avec comme conséquences :
l’accroissement du contrôle des chômeurs,
plus de radiations,
la baisse artificielle du chômage,
une recherche permanente de réduction des droits d’indemnisation,
une pression accrue sur les chômeurs pour accepter n’importe quel emploi à n’importe quel prix et à n’importe quelles conditions,
une précarisation imposée à l’ensemble des salariés.
Voir sur le site de SUD Rhône-Alpes : Non à la fusion ANPE- ASSEDIC
- 6ème jour de grève perlée à la Caisse d’Allocations Familiales
Alors que l’ancienne présidente de la CAF de Lyon, appartenant à l’UDAF, a détourné des fonds de la CAF pour son propre compte, les salariés n’arrivent pas à obtenir de meilleures conditions de travail et des salaires plus décents du conseil d’administration. Ils arrêtent le travail pendant une heure chaque jour depuis 6 jours. L’après-midi du mardi 18 décembre, la CAF de Lyon était complètement fermée.
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