Soyons honnêtes : les pétitions, mises à part celles qui apportent notre soutien à des camarades ou à des causes, ne sont qu’un moyen de gueuler son désaccord, non ? C’est du niveau de la branlette, ça fait du bien mais ça fout l’camp dans les chiottes ! Ca coûte pas cher et c’est sans risques ...

Alors oui, balançons leur des textes qui font bien sentir qu’on n’est pas dupes et qu’on n’attend rien d’eux. Arrêtons de demander : ils s’en tamponnent le coquillard !

• « Môssieur mon ministre qui a le Pouvoir, je veux pas des puces dans ma carte, alors faut pas en mettre, c’est pas bien. »
  N’allez pas la chercher c’est tout ! J’ai cramé ma carte qui n’était pourtant pas encore à puce, ça fait déjà longtemps. Et puis si « par inadvertance » vous alliez la chercher quand même, vous pourriez toujours, comme les Belges, qui sont loin d’être cons, la faire passer au micro-ondes, çà les nique !

  

• « Môssieur mon maire qui a le Pouvoir, je veux pas de caméras dans ma rue, alors faut pas en mettre, c’est pas bien. »
  Niquez-les c’est tout !

  

• « Môssieur mon Sarkozy qui se la pète, je veux que vous recrutiez vos flics parmi des mecs biens qui ne veulent que protéger la population.. ».
  Là c’est carrément pathétique ! Sur qu’il va blêmir le nostalgique de Laval ! (pas la ville, dont on peut trés bien être nostalgique, l’autre, la béquille de Pétain). Aucun système à dérive totalitaire ne tiendrait sans des mercenaires dont les exactions sont couvertes par la hiérarchie.

  

• « Et ... je vous prie d’agréer môssieur Machin, ma lèche la plus respectueuse. »
  Quel respect ? Ils vous respectent, vous ? Est-ce qu’ils respectent les salariés ? Eh bien, n’oubliez pas qu’ils sont « vos » salariés !

On n’a pas forcément besoin des produits de monsieur Kalachnikov pour nettoyer !

• • La révolution aujourd’hui en Europe, c’est pas obligatoirement pendre à un lampadaire Blair, Schroeder, Ernest-Antoine ou Sarko ...
  • La révolution, c’est se battre les coucougnettes de leurs décrets, de leurs lois, de leurs ordonnances. Chante beau merle !
  • La révolution, ça commence par ne plus trembler comme des moutons qui se font dessus dès que l’on court vers eux,
  • La révolution, c’est cesser d’obéir ;
  • La révolution, c’est ne pas aller chercher « sa » puce ;
  • La révolution, c’est ne pas désigner « son médecin » ;
  • La révolution, c’est s’appliquer à perturber leurs petits plans vaseux, à ne pas entrer dans les petites cases ;
  • La révolution, c’est avoir conscience que ce n’est pas un parti avec des élus qui ne représentent qu’eux mêmes qui l’entreprendront ;
  • La révolution, c’est avoir conscience qu’un individu plus un autre multiplié par un autre individu plus un autre, ça fait une force qui peut pulvériser les fauteuils vermoulus sur lesquels se répandent ceux qui croient encore que la masse de graisse qui entoure leur anus, suffit à leur donner une assise.
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• Fonctionnaires, vous êtes en première ligne, n’appliquez pas les directives antisociales Bloquez les dossiers crapuleux. Si vous faites masse, ils seront dans l’incapacité de vous mettre tous à pied... Et traînez-les, vos enfoirés de pieds !
  Que les lenteurs administratives deviennent des actes de résistance, de solidarité avec les camarades du privé qui n’ont pas vos avantages, juste avant que vous ne perdiez les vôtres. C’est l’administration qui tiens vraiment les rênes. Les gouvernements finissent toujours par gicler, l’administration reste. Un gouvernement, ce n’est qu’un ramassis de guignols sans aucun pouvoir de nuisance... sans vous les fonctionnaires ! Servez le public, puisque vous êtes ce qui subsiste encore du service public. Pour combien de temps si vous continuez votre train-train ? Ne soyez pas par routine, facilité ou pire par individualisme, les collabos du système. Nombre d’entre vous ont voté à travers ce référendum !

• Enseignants, biaisez, n’appliquez pas les programmes néocolonialistes, refusez de préparer nos enfants à devenir les esclaves consentants de demain. Vous êtes nombreux dans les mouvements, c’est rassurant ; maintenant, mettez vos idéaux en pratique, devenez des activistes . Est-il vraiment impossible de trouver des inspecteurs sympathisants ? Certainement pas plus que chez les flics ! Et pourtant...

  

• Mais oui, mes flicards, vous avez la possibilité de refuser des missions contraires à votre éthique (ne me dites pas le contraire, j’ai un pote qui le fait). Mais évidemment, faut choisir entre la prime, la bonne note et sa conscience, juste être un homme. Mais c’est vrai qu’il y en a peu chez vous. On trouve davantage de salopards rasés à tronche de FN, que de protecteurs de jeunes filles en perdition (voir ce que des salauds de la BAC de Lyon ont fait subir à Virginie... entre autres).

  

• La révolution c’est juste ne pas se sentir dédouané parce que l’on a signé une pétition, c’est pas juste se contenter d’ouvrir sa gueule dans une manif, dans un dîner ou au comptoir d’un rade, et renquiller ses charentaises, fabriquées en Chine, sitôt rentré dans son clapier de chez Bouygues.
  La révolution, c’est s’associer entre « malfaiteurs » pour éradiquer les Ogm avec la vérole Limagrain et consorts.

Bakou