Confrérie Nouvelle

Publié le par la Rédaction


Vous êtes bienvenus au sein de la Confrérie Nouvelle du Tiroir À Claques (CNT-AC).

Reprenant à son compte de vieilles pratiques jubilatoires et anarcho-syndicalistes d’action directe et de lutte de classes mais loin de toute action mortifère («la mort n’éblouit pas les yeux des partisans») la Confrérie donne à chaque pauvre l’occasion de frapper de la main gauche à chaque fois que son patron le frappe de la main droite.

Il n’est, bien sur, question pour nous que d’infliger de salutaires camouflets, des gifles thérapeutiques à tous ceux : possédants, riches, nantis, managers, décideurs et autres gouvernants contre la classe ouvrière qui ont perdu totalement connaissance et, de la réalité économique et de l’assujettissement quotidien dans lesquels ils ont plongé ces salopards de pauvres.

La Confrérie pose donc son action comme étant d’intérêt public, d’usage prophylactique, sanitaire et social. Elle ne s’interdit pas de créer, sous sa houlette, des comités de soutien psychologiques voire une Fondation pour les riches victimes de la guerre sociale et ceci en aide aux patrons, riches propriétaires, actionnaires du CAC 40 et autres bénéficiaires de chars à putes dorés fragilisés par les effets collatéraux induits par leurs nuisances contre la classe ouvrière.

L’adhésion à la Confrérie est libre et clandestine. Elle se vérifie simplement par la délivrance volontaire d’une cotisation en Actions Claques distribuées à nos bons maîtres. La tenue d’un carnet à souches n’étant pas obligatoire, la délivrance d’une carte d’adhérent se révélant hautement improbable, la Confrérie ne revendique donc aucune représentativité.

L’Action Claque se déclinera aussi bien en mouvements alternatifs et énergiques de la main dans la gueule de nos possédants qu’en coups de pied au cul (le bas ventre gardant aussi toute sa valeur boursière), qu’en administration de vexations diverses, atteintes aux biens mobiliers et immobiliers et autres tracasseries précarisant les riches. En tout état de cause, ces Actions seront à l’image et la réplique de ce qui constitue l’ordinaire et le quotidien infligé à nous, connards de pauvres, licenciés, réprimés ou exclus.

La Confrérie laisse à chacun de ses adhérents le loisir d’évaluer le montant et la nature de sa cotisation syndicale, au royaume des spéculateurs la fausse monnaie est reine.

Pour autant, nous excluons de notre champ d’action toute action morbide ou mortifère, bien sûr et surtout du point de vue de la morale ouvrière mais aussi parce qu’il s’avère, de tout temps, que le ridicule et la peur tuent plus sûrement que de funestes pelotons d’exécution dans la pratique desquels nous n’acquérrions jamais l’expertise et l’excellence dont nos ennemis patronaux et étatiques ont toujours su faire preuve à notre égard.

Pour la CNT-AC, le sous commandant provisoire (les mandats syndicaux au sein de la Confrérie restant statutairement rotatifs y compris pour les tâches ménagères), John Moulinex - Lyon, le 4 octobre 2008.

Publié dans Colère ouvrière

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