La révolution Russe d’octobre 1917 a rendu l’idée du communisme possible et concrète. Mais les développements en URSS ont également détérioré son contenu et par conséquent son image, au point d’en faire une perspective ni souhaitable, ni réalisable. Qu’est-ce qui a transformé cette perspective d’une société sans exploitation en un régime oppressif pour les travailleurs-ses ? Quelles sont les raisons de cet échec ?
Les critiques qu’ont pu faire les communistes allemands et hollandais, comme Rosa Luxemburg ou Anton Pannekoek, sur la politique intérieure et extérieure de Lénine et Trotsky, et plus tard, celles de ce même Trotsky contre la dégénérescence de l’Etat soviétique, sont connues. Mais, moins connues, les premières alertes sur la situation sont venues de communistes engagés dans le parti bolchevik et dans la révolution. Les tensions qui se créent autour de la politique intérieure et extérieure à mener en Russie au lendemain de la révolution, aboutissent à l’émergence d’une première fraction de gauche au sein du parti bolchevick qui se regroupe autour de la revue « Kommunist ».
Publiée pour la première fois en français (aux éditions Smolny) cette dernière et ses auteurs (Boukharine, Ossinksi, Radek, Smirnov) nous seront présentés le jeudi 7 juin par Marcel Roelandts (auteur de la préface, avec Michel Roger) ; il nous exposera les critiques qu’ils adressaient à la jeune révolution et les alternatives qu’ils proposaient. Dans la continuité, le vendredi 8 juin, Michel Roger nous parlera davantage de la période comprise entre 1919 et 1927 et des différentes oppositions qui ont existé. La période actuelle, marquée par un système capitaliste en proie à une crise sans précédent, nous oblige à continuer à tirer les leçons d’Octobre 17, afin de dépasser les obstacles à l’adhésion à l’idée et à la perspective du socialisme et du communisme face à la barbarie du système capitaliste...
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