Dans la nuit du dimanche 9 août, en réponse à une élection largement considérée comme truquée, un mouvement de protestation massif a éclaté en Biélorussie contre Alexandre Loukachenko, l’homme fort qui dirige le pays depuis plus d’un quart de siècle. La police a arrêté des milliers de personnes, tiré à balles réelles et assassiné des manifestant.es. De dimanche à mardi, le gouvernement de Loukachenko a apparemment fermé l’internet et les téléphones fixes dans l’espoir d’étouffer les protestations, tout en affirmant que le black-out était l’œuvre de forces extérieures à la Biélorussie. La candidate de l’opposition biélorusse, Svetlana Tikhanouskaya, a été arrêtée et apparemment forcée à lire un script déclarant que Loukachenko avait gagné les élections et exhortant les gens à « respecter la loi » et à se tenir à l’écart des manifestations de rue avant de fuir en Lituanie. Malgré cela, les protestations continuent. Dans un contexte où l’État a réprimé toute forme d’opposition politique, les anarchistes sont parmi les seuls groupes organisés encore capables de participer à des manifestations de rue. Pour comprendre les événements qui se déroulent, nous avons interrogé de nombreux.ses anarchistes du pays.
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Ce texte est la retranscription écrite d’une chronique diffusée sur le Media TV le 24 novembre 2023. Cinq mois plus tard, et alors que ce slogan continue de faire l’objet d’une panique morale internationale, produisant confusions et amalgames qui permettent de réprimer le mouvement de solidarité...
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